FluxRSS EUDIP http://rdpc-rdcongo.blogspot.com/feeds/posts/default?alt=rss
RDPC - RD CongoCommuniqué de presse n° 20180114/002 sur un sursaut républicain et patriotique en RDC Actualisant le communiqué de presse n° 20180114/001 sur l?inquiétante sur situation en cours en République Démocratique du Congo, la Direction extérieure de l?Alliance de Base pour l?Action Commun (ABACO) prend acte de la proposition du président en exercice de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL) exhortant les autorités congolaises à « apporter plus d?éclairages sur tous les éléments de doute pouvant jeter le discrédit sur le processus électoral » et de sa suggestion « aux structures compétentes d?envisager le décompte des voix ». Très désireuse de lever les nombreux doutes et les zones d?ombre ayant émaillé ledit scrutin, la Direction extérieure de l?ABACO appuie également la demande de l?Union européenne relative à « la publication des procès-verbaux de chaque centre de compilation des résultats ». Pour la Direction extérieure de l?ABACO, l?impuissance des forces onusiennes face aux déstabilisateurs du territoire congolais et l?inexistence de l?État caractérisant les années de la présidence de Joseph Kabila constituent les causes premières de la mascarade du scrutin du 30 décembre 2018. Les élections crédibles et transparentes en République Démocratique du Congo ne pouvant être organisées que par un gouvernement « d?union nationale » ou « de Salut public » à la suite d?une transition politique d?au plus trois ans sans Joseph Kabila, la Direction extérieure de l?ABACO soutient la proposition de la Communauté de développement d?Afrique australe (SADC) qui incite les dirigeants congolais à « considérer [sérieusement] un accord politique négocié en vue d?un gouvernement inclusif ». La Direction extérieure de l?ABACO appelle instamment à un véritable sursaut patriotique et républicain en vue de la stabilité politique de la République Démocratique du Congo, ainsi que de la paix en Afrique centrale et dans la région des Grands Lacs africains. Fait à Paris, le 15 janvier 2019 Pour la Direction extérieure de l?Abaco, Gaspard-Hubert Lonsi Koko Premier Vice-Président de l?Alliance de Base pour l'Action Commune --- Contact : abacofrancerdc@gmail.com Tuesday 15 January 2019 Le droit de vote et d?éligibilité de la diaspora en RDC
Selon plusieurs sources officielles, la participation de la diaspora au processus électoral en cours en République Démocratique du Congo pourrait être compromise. En effet, à cause « des contraintes techniques et de faisabilité », les Congolais de l?étranger risquent de ne pas participer aux éventuelles élections du 23 décembre 2018.
La direction Europe de l?Alliance de Base pour l?Action Commune (ABACO) dénonce avec fermeté la tentative de violation des articles 11, 12, 13 et 66 de la Constitution du 18 février 2006 relatifs à la dignité et à l?égalité en droits, à l?égale protection des lois, à la non-discrimination des Congolais en matière d?éducation et d?accès aux fonctions publiques, ainsi qu?au respect mutuel. Ainsi rappelle-t-elle que le droit de vote et d?éligibilité des Congolais de l?étranger reste la condition sine qua non en vue de la légitimité des prochains scrutins présidentiel et législatifs. En conséquent, l?ABACO Europe exige le recensement des Congolais de l?étranger, conformément au calendrier adopté par la CENI, et la création des circonscriptions électorales pour des députés et sénateurs de la diaspora. Fait à Paris, le 23 mai 2018 Pour la direction Europe de l?Alliance de Base pour l?Action Commune (ABACO), Gaspard-Hubert Lonsi Koko Premier Vice-Président de l?ABACO Wednesday 23 May 2018 Le Congo-Kinshasa en quelques lettres
Que représente stratégiquement et économiquement la République Démocratique du Congo à l?échelle à la fois locale, régionale, continentale et mondiale ? Pourquoi, depuis le 30 juin 1960, date de son accession à la souveraineté internationale, ce pays est toujours déstabilisé ? Pourquoi les étrangers, qu?ils soient Africains ou non, s?arrangent-ils sans cesse pour que cet État ne soit pas du tout dirigé par des Congolais d?origine ?
Militant contre des forces à la fois centripètes et centrifuges, quelques Congolais essaient d?impulser un nouvel élan en vue d?une République Démocratique du Congo politiquement éclairée et économiquement viable. L?auteur de cet ouvrage est sans conteste l?un d?eux. Que pense-t-il, s?agissant surtout de l?avenir des populations congolais et du devenir de son pays ? Quelle vérité recèlent les mots qu?il égrène patriotiquement ? Cherche-t-il à tracer des sillons que suivront les Congolais éveillés et les forces vives de ce géant assailli, presque agressé, de toutes parts ? Veut-il façonner un moule dans lequel coulera en toute conscience le Congolais de demain ? A-t-on affaire à un acteur politique habile et avisé, condottiere pétri d?ambition constructive ? Forban de la politique ou fin stratège ? Quelle part jouera-t-il dans la IVe République, qui plus est en gestation, d?un pays qui a forcément besoin d?un véritable homme, ou femme, d?État en vue de l?ancrage de manière positive dans le troisième millénaire ?
Auteur : Gaspard-Hubert Lonsi Koko
Éditeur : L'Atelier de l'Égrégore
Sortie : le 12 mars 2018
Wednesday 11 April 2018 L'ABACO rejette les conclusions du Dialogue national au profit des pourparlers véritablement républicains et inclusifs en RDCLes assises du Dialogue national initié par le président de la République Démocratique du Congo ont abouti à la signature d'un accord prévoyant l'élection présidentielle au mieux en avril 2018, confiant la primature à la frange très minoritaire de l'opposition et mettant en place un comité de suivi national issu dudit dialogue. Au titre de cet accord, contrairement aux dispositifs constitutionnels, le président de la République en fin de mandat restera au pouvoir jusqu'à l'élection de son successeur. Au-delà du fait que la plus grande majorité de l'opposition politique et de la société civile ne se sent pas concernée par les résolutions d'un forum auquel leurs membres n'ont pas participé, la Direction Europe de l'Alliance de Base pour l'Action Commune (ABACO) constate qu'elles violent les articles 70, 71, 73, 74 et 75 de la Constitution du 18 février 2006 relatifs aux mandats du président de la République, à l'organisation de l'élection présidentielle, à la vacance et à l'intérim de la présidence de la République. L'ABACO constate également l'absence de garantie, s'agit de la non-candidature du président de la République sortant au prochain scrutin et de la non-préservation de la limitation du nombre de mandats. En effet, même si le texte voté fait appel au respect des articles de la Constitution, rien ne garantit que les kabilistes et leurs complices de l'opposition ne profiteront pas du vide sciemment voulu par les participants à ce Dialogue national dans l'optique de maintenir ad vitam eternam Joseph Kabila au pouvoir. Au vu des arguments évoqués ci-dessus, la Direction Europe de l'ABACO rejette avec force et vigueur l'accord signé par la majorité présidentielle et une infime minorité de l'opposition, ainsi qu'une société civile peu représentative de la réalité militante, et demandera au Gouvernement qui sera en place de saisir la Cour constitutionnelle dès le 20 décembre 2016, conformément à l'article 76 de la Constitution, en vue de la déclaration de la vacance de la présidence de la République. D'ores et déjà, l'ABACO en appelle aux populations congolaises afin d'éviter le coup d?État constitutionnel fomenté par le président de la République sortant et ses affidés. Ainsi le peuple congolais doit-il recourir aux voix légales, notamment à l'article 64 de la Constitution, pour rétablir l'ordre constitutionnel et exiger un Dialogue républicain et inclusif dans l?optique d'une transition politique pacifiée. Fait à Paris, le 19 octobre 2016 Pour la Direction Europe de l'ABACO, Gaspard-Hubert Lonsi Koko Premier Vice-Président de l'Alliance de Base pour l'Action Commune Wednesday 19 October 2016 L?ABACO Europe contre la tentative d?officialisation d?un coup d?État constitutionnel en RDC
En République Démocratique du Congo, selon une estimation de la Commission électorale nationale indépendante (Céni), l?enregistrement des électeurs s?achèverait le 31 juillet 2017. Date à partir de laquelle il faudrait compter 504 jours pour accomplir le processus devant conduire aux élections couplées : la présidentielle, les législatives nationales et les provinciales. Cela aurait pour conséquence le report de la tenue des élections à la fin de l?année suivante, soit en 2018. Un groupe de travail ferait des propositions de dates, sur la base de l?agenda proposé par la Céni, pour les futures élections, ainsi que pour l?accord politique qui déboucherait sur la formation d?un nouveau gouvernement.
Force est de constater que l?estimation de la Céni n?est pas conforme aux délais constitutionnels. Pis encore, aucune allusion n?est faite sur la présidence du gouvernement en gestation. Quid de la limitation du mandat présidentiel et de son intérim par le président du Sénat en vue de l?organisation de l?élection présidentielle dans un délai minimum de 90 jours ou maximum de 120 jours ? Quid de la résolution 2277 des Nations Unies ? Au vu des arguments évoqués ci-dessus, la Direction Europe de l?Alliance de Base pour l?Action Commune (ABACO) accuse avec force et vigueur les participants au Dialogue national politique, sous la Facilitation d?Edem Kodjo et le soutien de la Communauté internationale, de fouler cyniquement aux pieds la Constitution de la République Démocratique du Congo ? bafouant ainsi l?honneur et la dignité des populations congolaises. Par conséquent, les résolutions du Dialogue national politique n?étant pas au-dessus des dispositifs constitutionnels, l?ABACO Europe interpelle le peuple congolais, qui plus est le souverain primaire, en vue du triomphe du patriotisme ? l?objectif étant de faire échec au coup d?État constitutionnel en cours de préparation en République Démocratique du Congo. Fait à Paris, le 2 octobre 2016 Pour la Direction Europe de l?ABACO, Gaspard-Hubert Lonsi Koko, Premier Vice-Président de l?Alliance de Base pour l?Action Commune Sunday 02 October 2016 L'ABACO favorable à la décrispation du climat socio-politique et au respect des dispositifs constitutionnels en RDC
La
Direction de l'Alliance de Base pour l'Action Commune (ABACO)
transmet ses condoléances les plus attristées aux familles ayant
perdu un être cher lors de la marche du 19 septembre 2016, qui s'est
déroulée à l'appel des partis politiques de l'opposition, et
s'insurge volontiers contre l'usage de la force à l'encontre des
manifestants non armés.
Par
conséquent, la Direction de l'ABACO condamne avec force et vigueur
les violences meurtrières en cours en République Démocratique du
Congo, celles-ci étant occasionnées par l'obstination du président
de la République sortant à vouloir se maintenir au pouvoir en
violation des dispositifs constitutionnels et par la partialité du
Facilitateur nommé par l'Union Africaine et soutenue par la
Communauté internationale.
D'ores
et déjà, la Direction de l'ABACO interpelle les dirigeants
congolais, ainsi que le Facilitateur du Dialogue politique national,
à contribuer vivement à la décrispation du climat socio-politique
qui risque de faire imploser la République Démocratique du Congo
avec, comme dégâts collatéraux, la déstabilisation de l'Afrique
centrale et de la région des Grands Lacs.
La
Direction de l'ABACO privilégie l'intérêt supérieur de la Nation
congolaise, lequel ne pourra être consolidé que par la convocation
de l'élection présidentielle dans le délai constitutionnel et la
mise en place d'un dialogue inter-congolais réellement inclusif et
républicain.
Fait
à Paris, le 20 septembre 2016
Pour
la direction de l'Alliance de Base pour l'Action Commune (ABACO),
Gaspard-Hubert
Lonsi Koko
Premier
Vice-Président
Tuesday 20 September 2016 L?autopsie du dialogue politique national en RDC
Au regard
de l?incertitude politique en cours en République Démocratique du
Congo, le Premier Vice-Président de l?Alliance de Base pour
l?Action Commune (ABACO) a bien voulu donner son point de vue à
l?attention de l?opinion tant nationale qu?internationale. À
travers cet exercice, avec le talent et la franchise qu?on lui
reconnaît, Gaspard-Hubert Lonsi Koko clarifie quelques zones d?ombre
qui ont incité son parti politique à ne pas cautionner toute
démarche allant contre les intérêts des populations congolaises.
Sur un bon
nombre d?espaces sociaux, s?agissant du Dialogue national
politique en cours en République Démocratique du Congo, vous avez
déclaré ceci : « Un
monologue politique inclusif sous la houlette d?une facilitation
exclusive ».
Pourriez-vous expliciter votre pensée ?
Le décret
présidentiel portant convocation d?un dialogue politique national
inclusif s?était appuyé notamment, entre autres dispositifs, sur
les articles 69, 79 et 91 de la Constitution de notre pays, et aussi
sur les dispositions de l?Accord-cadre d?Addis-Abeba du 24
février 2013 pour la paix, la sécurité et la coopération pour la
RDC ainsi que sur la résolution n° 2098/2013 adoptée le 28 mars
2013 par le Conseil de sécurité des Nations Unies. Ce décret
spécifiait que le dialogue serait précédé d?un Comité
préparatoire qui serait composé, comme le Dialogue proprement dit,
des délégués de toutes les parties prenantes ? à savoir la
Société civile, la Majorité présidentielle et l?Opposition
politique ?, placés sous la Co-modération de deux représentants
appartenant respectivement à la Majorité et à l?Opposition
politique.
Quel est,
alors, l?élément fondamental qui vous a poussé à parler d?un
monologue inclusif à caractère exclusif ? Est-ce de la faute
de la majorité kabiliste si une partie de l?opposition refuse de
prendre part au dialogue ?
Au-delà de
la figure du style, je suis un homme des lettres, l?oxymore entre
inclusif et exclusif me sert à montrer les contradictions flagrantes
ayant dès le départ vicié l?issue du dialogue proposé par le
président de la République Démocratique du Congo.
Primo,
le bon sens aurait voulu que la composition du Comité préparatoire
se borne à des spécialistes internationaux et africains en matière
de paix et de résolution des conflits. Cette neutralité aurait
permis, dans l?absolu, la déclinaison d?un canevas non perverti
en vue des travaux du Dialogue national politique proprement dit.
Secundo,
l?Opposition politique a judicieusement posé quelques préalables
relatifs à la libération des prisonniers politiques et au fait que
le Comité préparatoire prenne en compte la résolution 2277 des
Nations Unies du 29 mars 2016 et les dispositifs constitutionnels
relatifs au mandat du président de la République. Malheureusement,
la Majorité présidentielle ne fournit aucun effort pouvant aller
dans le sens de la décrispation.
Tertio,
certains partis politiques de l?opposition, officiellement reconnus
par le ministère de l?Intérieur, qui ont manifesté leur volonté
de participer aux travaux du Dialogue national politique souhaité
par le président de la République, ont été ignorés au profit de
quelques individus débauchés dans quelques structures dans le but
de fragiliser pour mieux imposer un gouvernement de transition sous
la direction du président de la République ne pouvant plus
constitutionnellement rempilé. Quelle place fallait-il réservée
aux chefs coutumiers ? Et la diaspora, dans tout cela ?
Tous les
éléments évoqués ci-dessus montrent qu?il s?agit en réalité
d?un monologue incluant les opposants à la solde du régime
kabiliste et excluant ceux qui sont censés défendre, en cas de
participation, les intérêts collectifs au détriment des intérêts
privés.
Je
vous cite : « Per-diem, corruption tacite. Aubaine pour
les politiciens véreux et une société civile clientéliste.? »
Dialogue politique national en RDC ?
Je pars du
principe que le patriotisme étatique, surtout dans un contexte où
le gouvernement évoque la carence budgétaire s?agissant de son
incapacité à donner à la Commission nationale indépendante et
électorale (Céni) les moyens financiers en vue de l?organisation
des scrutins dans le délai constitutionnel, devrait prendre le
dessus sur l?esprit de lucre. Accepter le per-diem dans pareilles
circonstances s?apparenterait à une quelconque connivence avec
ceux qui souhaiterait faire un coup d?État constitutionnel pour se
maintenir à jamais au pouvoir. Personne n?ignore que le maintien
de Joseph Kabila à la présidence de la République permettra aux
personnes élues dans les institutions étatiques de prolonger
automatiquement leurs mandats, sans passer par les urnes. Combien
d?opposants ont-ils dénoncé le glissement, sans pour autant
quitter les institutions ayant glissé ? Voilà le point commun,
donc le terrain d?entente, entre les opposants institutionnels et
la majorité présidentielle. Cette communauté d?intérêts se
fait aux dépens des populations congolaises, c?est-à-dire au
profit de la privatisation de la chose publique.
Que
reprochez-vous, au juste, à la communauté internationale ?
Pourquoi me
posez-vous cette question ? Soyez plus précise, s?il vous
plaît !
« L?article
64 [de la Constitution congolaise, ndlr] permet de s?affranchir de
la communauté internationale, et de ses valets internes et
régionaux.? »
Telle est l?une de vos déclarations récentes. Pensez-vous que la
communauté internationale est la cause de tous les problèmes
auxquels la RDC est confrontée ?
Je
vous rappelle que l?insécurité en RDC dure depuis 1977, soit plus
de 19 ans. Et se trouve sur le territoire congolais le plus gros
contingent armé des Nations Unies. Au moins 22016 personnes, si j?ai
bonne mémoire. Sans compter que le fonctionnement du Mécanisme
national du suivi et de supervision de la mise en ?uvre des
enseignements souscrits aux termes de l?Accord-cadre d?Addis-Abeba,
spécialement en son article 2, n?a donné aucun résultat probant.
Le
triste constat, au regard de l?insécurité croissante à l?Est
de la RDC, ne peut qu?inciter plus d?un observateur sérieux à
s?interroger sur le véritable rôle des forces onusiennes dans le
territoire congolais ou alors sur sa détermination à rétablir
réellement la paix dans une partie de la région des Grands Lacs.
L?attitude de la MONUSCO ne doit surtout pas exonérer Kinshasa de
ses responsabilités régaliennes, ni encourager les pays limitrophes
? notamment le Rwanda, l?Ouganda et le Burundi ? à soutenir la
déstabilisation de l?Est de la RDC, voire à procéder à un
paillage organisé des ressources congolaises au profit de leurs
parrains extracontinentaux et à dépeupler par tous les moyens la
région du Kivu en vue d?une expropriation sur le plan foncier.
Ce
triste constat laisse donc supposer un complot international contre
la RDC. Par conséquent, seules les populations congolaises peuvent
mettre un terme à une volonté manifeste de faire main basse sur
leurs richesses et d?hypothéquer leur avenir collectif. L?article
64 de la Constitution de 2006 leur permet ainsi de neutraliser les
valets internes et régionaux des puissances extérieures mues par
l?intention d?enrayer définitivement la RDC de la carte
géographique terrestre.
Il
est du devoir de l?acteur politique, de surcroît patriote,
d?éveiller la conscience de ses compatriotes en vue d?un Congo
économiquement viable et étatiquement démocratique. Je ne suis
nullement contre la communauté internationale. Je ne fais que
défendre les intérêts de mon peuple, et veiller à l?intégrité
de la terre de nos aïeux que nous lèguerons aux futures
générations. J??uvre pour nos enfants et nos petits-enfants.
Vous
avez pourtant laissé supposer que « la
RDC est une affaire juteuse pour la Communauté internationale et ses
valets, et un enfer pour les populations congolaises ».
Il
suffit de vous référer au pillage des ressources naturelles de la
RDC. N?avez-vous jamais vu des reportages ou lu des articles sur
les minerais de sang ? N?êtes-vous pas au courant des
violences sexuelles, ainsi que des crimes de guerre et des crimes
contre l?Humanité dans la région du Kivu ? Comment se
fait-il qu?un pays non producteur de coltan, comme le Rwanda, soit
devenu le premier exportateur de ce minerai ? Ce pillage ne peut
être possible que grâce à des complicités locales, nationales et
régionales. Les populations congolaises doivent-elles être sans
cesse les dindons de la farce ? Je dis catégoriquement NON. Le
peuple congolais, de par les ressources naturelles dont regorge la
RDC, a droit au paradis et non à l?enfer.
Pourquoi
dites-vous que le Facilitateur Edem Kodjo est sur les traces du
présidium des concertations nationales de 2013 ?
Je
constate seulement que l?articulation du Comité préparatoire du
Dialogue politique national a suivi le même processus qui avait
prévalu dans la mise en place du présidium, avec le tandem Léon
Kongo wa Dondon et Aubin Minaku, ayant piloté les précédentes
concertations nationales. On sait que le gouvernement soi-disant de
cohésion nationale, issue des assises de 2013, a accouché d?une
souris. Malheureusement, on n?a pas besoin d?être savant pour
comprendre que les mêmes erreurs aboutissent aux mêmes résultats.?
Ce
que l?on reproche à Edem Kodjo, c?est d?être plus partisan
que Facilitateur. L?inclusivité pour lui, c?est de s?aligner
sur la seule position favorable à la Majorité présidentielle. Le
fait de lui accorder un quota d?une trentaine de personnes lui
laisse d?ailleurs la liberté de coopter, à sa guise, les
opposants exclus des partis politiques de l?opposition. Il s?agit,
à travers une telle largesse, d?une manière peu orthodoxe
susceptible de créer davantage la zizanie, en compliquant encore
plus une situation déjà complexe. Il se pose, en tout cas, la
question des critères ayant prévalu dans le choix de délégués.
Un Facilitateur ne doit pas mettre de l?huile sur le feu. En
agissant de la sorte, il ne fera qu?attiser le volcan dont la
coulée de lave éclabousse l?ensemble de la région des Grands
Lacs et de l?Afrique centrale. Aucun humaniste ne peut rester
insensible à une telle éventualité.
À
vous écouter, on a l?impression que la RDC est en proie à « un
bordel national ». Si tel est le cas, faudrait-il faire le
ménage ? Dans l?affirmative, comment procéder pour rétablir
l?ordre ?
Ce
bordel national ne date pas d?aujourd?hui. Depuis 2001, la RDC a
toujours été déstabilisée par la crise politique et l?insécurité
qui ont complètement fragilisé les institutions étatiques. Face à
l?échec patent de la classe politique, présente dans les
institutions de la République, quelle possibilité a-t-on pour
rétablir l?ordre constitutionnel et l?autorité étatique ?
Ainsi revient-t-il aux populations congolaises, et non à la
communauté internationale et à ses valets, de l?intérieur comme
de l?extérieur, de prendre en main leur destin. Les articles 23,
24, 25, 26, 27, 28, 39, 60, 63, 64, 215 et 220 de la Constitution de
2006 permettent plus ou moins au peuple congolais, en tant souverain
primaire, de défendre l?intégrité territoriale, de faire échec
à tout individu ou groupe d?individus qui prendrait le pouvoir par
la force ou l?exercerait en violation des dispositifs
constitutionnels?
Monday 12 September 2016 Le profond désaccord de l?ABACO à l?égard d?une corporation de défense des intérêts personnels en RDC
Consacrée à l?harmonisation des listes, les
travaux à proprement parler du Dialogue politique national inclusif ont procédé le 5 septembre dernier à un
quota additif de 25 participants par composante. Ainsi, outre l?adoption de la
feuille de route moyennant quelques légers amendements, les délégués ont-ils ajusté toutes les listes. Par conséquent, l?opposition et la majorité
présidentielle détiendront respectivement 93 participants, la Société civile
64. 5 places en plus sont réservées à l?opposition républicaine, de Léon Kongo
wa Dondo, et 25 à 30 places accordées aux personnalités. Le nombre de délégués passe
de facto de 200 à délégués prendront
part à ces assises.
Force est donc de constater que cette soi-disant
harmonisation des listes concerne seulement le PPRD du président de la
République, l?AFDC de Modeste Bahati ainsi que quelques groupuscules, le PPRD
ayant à lui seul au moins 25 membres.
Par conséquent, l?Alliance de Base pour l?Action
Commune (ABACO) dénonce avec force et vigueur le caractère davantage exclusif du
Dialogue politique national dont la composition matérialise, à n?en plus douter,
une corporation de défense des intérêts personnels et non pour l?intérêt
collectif, ni d?ailleurs pour un État de droit en République Démocratique du
Congo. Ainsi le parti abaquiste ne cautionnera-t-il nullement les travaux
concoctés sous la facilitation d?Edem Kodjo, en toute exclusion de la majorité
agissante et naturelle, par une frange minoritaire.
Fait à Paris, le 6 septembre 2016
Pour l?Alliance de Base pour l?Action Commune
(ABACO),
Gaspard-Hubert Lonsi Koko
Premier Vice-Président
Tuesday 06 September 2016 Dialogue national en RDC : Lettre de l?ABACO aux membres du comité de soutien
À l?attention de MM :
- Smaïl CHERGUI, Commissaire à la paix et à la sécurité de l?Union Africaine, - Saïd DJINNIT, Envoyé spécial du Secrétaire Général des Nations Unies pour la région des Grands Lacs, - Maman SAMBO SIDIKIOU, Représentant spécial du secrétaire général de l?ONU en RDC, - Koen VERVAEKEN, Directeur général pour l?Afrique de l?Union européenne, - Thomas PERRIELLO, Envoyé spécial des États-Unis pour la région des Grands Lacs. Objet : Le caractère exclusif du Dialogue national politique en République Démocratique du Congo Monsieur le Commissaire, Monsieur l?Envoyé spécial du Secrétaire Général des Nations Unies pour la région des Grands Lacs, Monsieur le Représentant spécial du Secrétaire Général de l?ONU en RDC, Monsieur le Directeur général pour l?Afrique de l?Union européenne, Monsieur l?Envoyé spécial des États-Unis pour la région des Grands Lacs, Le démarrage du Dialogue politique national et inclusif est fixé au jeudi 1er septembre 2016 à Kinshasa, en République Démocratique du Congo. En effet, au terme de ces travaux, les délégués des composantes (Majorité présidentielle, Opposition, Société civile) et le Facilitateur, M. Edem Kodjo, ont signé la feuille de route qui prévoit un chronogramme de quinze jours du dialogue proprement dit. Pour s?assurer de la représentativité de toutes les principales composantes de la Nation congolaise, le Dialogue proprement dit sera composé des représentants des parties prenantes au dialogue comme suit : 68 pour la Majorité présidentielle, 68 pour l?Opposition politique, 39 pour la Société civile et un quota de 25 personnes laissé à la disposition du Facilitateur en vue d?une indispensable péréquation. Quels sont les critères ayant prévalu à la sélection des participants aux assises du Dialogue politique national et inclusif ? Le cahier des charges ? L?intérêt national ? Le clientélisme ? La promesse à la trahison ? La volonté de fragiliser l?opposition ? L?appartenance à la majorité présidentielle et le fait de siéger dans les institutions de la République ? Est-ce en excluant la plus grande majorité de partis politiques et de forces vives de la Nation congolaise que le dialogue à la mode Edem Kodjo facilitera « l?échange et les réflexions en toute liberté et sans contrainte, sur l?organisation d?élections crédibles, transparentes, apaisées et inclusives, dans le respect de la constitution » ? Est-ce avec une telle approche que l?on parviendra forcément à baliser « le chemin des élections apaisées en République Démocratique du Congo » ? Est-ce en excluant les composantes soucieuses de la vraie cohésion nationale et du dialogue républicain que l?on respectera la Constitution congolaise et mettra en ?uvre la résolution 2277 du Conseil de sécurité des Nations Unies ? Compte-t-on évaluer sérieusement le processus électoral (fichier électoral, séquence des élections, calendrier électoral et les mécanismes de sa mise en ?uvre et de son suivi) ? Le Facilitateur a-t-il pour mission, dans l?absolu, de faciliter par le débauchage la fragilisation de l?opposition et le maintien du statu quo par le truchement d?un Gouvernement dont la seule vocation sera la redistribution des portefeuilles ministériels ? Faut-il exclure, par conséquent, de ce Dialogue politique national, n?ayant en fait rien d?inclusif, les partis politiques et les forces vives susceptibles d?aborder les sujets qui préoccupent tant les populations congolaises par rapport aux causes originelles de la déstabilisation de la partie orientale de la République Démocratique du Congo, ainsi qu?aux accords régionaux et internationaux dont quelques clauses menacent sérieusement la souveraineté nationale ? Faut-il exclure dudit Dialogue les structures très soucieuses de la sécurisation et la pacification du pays, ainsi que de la situation socio-économique et de la justices envers les Congolais de la diaspora ? Au lieu de s?adonner à une réelle recherche des voies et moyens en vue de la résolution de la crise politique en cours, le comité préparatoire du Dialogue politique national et soi-disant inclusif est en train de reproduire les mêmes erreurs, que celles ayant été commises par le présidium des concertations nationales de 2013, relatives au clientélisme et à la complicité qui avaient abouti à la composition d?un Gouvernement ? soi-disant de cohésion nationale ? qui s?est avéré incapable de donner à la CENI les moyens d?organiser les élections dans le délai constitutionnel. De toute évidence, force est de reconnaître que la méthode Kodjo n?est pas du tout conforme au respect de la Constitution congolaise, ainsi qu?aux textes et instruments nationaux et internationaux. Elle n?est pas non plus susceptible d?encourager les conditions d?une véritable réconciliation nationale autour des valeurs républicaines, dans un élan patriotique collectif, pour la défense de la Nation de plus en plus fragilisée et toujours en proie à l?insécurité, ainsi qu?à une crise politique permanente. L?ABACO interpelle les organisations qui soutiennent la facilitation de M. Edem Kodjo (ONU, UA, OIF et les deux institutions sous-régionales, en l?occurrence la Communauté de l?Afrique australe et la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs) sur les conséquences de l?exclusion aux travaux des assises du Dialogue politique national d?un bon nombre de partis politiques et de forces vives de la Nation congolaise. Pourtant favorable à un Dialogue national (cf. copie du cahier des charges introduits auprès des services du Facilitateur désigne par l?Union Africaine et d?autres correspondances), mais inclusif et républicain, l?Alliance de Base pour l?Action Commune (ABACO) ne reconnaîtra pas les conclusions des assises auxquelles ses représentants ne participeront pas. Par conséquent, l?ABACO et ses alliés mobiliseront les structures favorables à un État de droit pour que les vrais démocrates s?opposent « avec force et vigueur » aux conclusions des travaux qui mettront entre parenthèses les clauses constitutionnelles relatives à l?organisation de l?élection présidentielle, à l?installation effective du nouveau Président élu et, à défaut, à l?intérim de la fonction présidentielle. L?ABACO ne cautionnera pas non plus les conclusions qui feront abstraction de la dignité et de l?égalité en droits, de l?égale protection des lois, de la non-discrimination des Congolais en matière d?éducation et d?accès aux fonctions publiques, ainsi que du respect mutuel. Espérant pouvoir compter sur votre souhait de permettre au peuple congolais d?accéder enfin au bonheur et à la paix auxquels il a droit, je vous prie d?agréer, MM. le Commissaire, l?Envoyé spécial du Secrétaire Général des Nations Unies pour la région des Grands Lacs, le Représentant spécial du Secrétaire Général de l?ONU en RDC, le Directeur général pour l?Afrique de l?Union Européenne, l?Envoyé spécial des États-Unis pour la région des Grands Lacs, l?expression de ma considération la plus respectueuse. Gaspard-Hubert Lonsi Koko Premier Vice-Président de l'Alliance de Base pour l'Action Commune (ABACO) Paris, le 29 août 2016 Pièces jointes : - Copie du Cahier des charges de l?ABACO ; - Copie de la lettre du 5 mai2016 adressée à M. Edem Kodjo par le Secrétaire Général de l?ABACO, par M. Joseph MBELE MASUMBUKU ; - Copie de la lettre du 27 juillet 2016 adressée à M. Edem Kodjo par le Secrétaire Général de l?ABACO, par M. Joseph MBELE MASUMBUKU ; - Copie de la lettre du 27 juillet 2016 adressée à M. Edem Kodjo par le Président de l?ABACO, par M. Sylvère LUIZI BALU. Wednesday 31 August 2016 La position de l?ABACO sur la convocation au Comité préparatoire du Dialogue national en RDC
La Direction Europe de l?Alliance de Base pour l?Action Commune (ABACO) a pris acte de la convocation du Facilitateur de l?Union Africaine, M. Edem Kodjo, conviant tous les acteurs qui avaient été mandatés par les structures parties prenantes aux travaux du Comité préparatoire à prendre part le 23 août 2016 au début des travaux.
Très sensible aux arguments ayant poussé des structures de l?opposition à refuser de participer audit Comité, appelant ainsi à une journée « Ville morte » le 23 août 2016, l?ABACO exige un dialogue national inclusif, citoyen et démocratique. Dans cette optique, l?ABACO estime que le Comité préparatoire aux travaux du dialogue national n?aurait dû en aucun être composé de personnes qui sont à la fois juges et parties mais de spécialistes internationaux - Union Africaine, Union Européenne, Nations-Unies? - spécialisés en matière de conflit, l?objectif étant de présenter en toute impartialité le canevas qui permettrait aux acteurs politiques et aux forces vives de la Nation congolaise de débattre avec sérénité. Fait à Madrid, le 20 août 2016 Pour la Direction Europe, Gaspard-Hubert Lonsi Koko, ?Premier Vice-Président de l?Alliance de Base pour l?Action Commune (ABACO) Sunday 21 August 2016
|