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Révolution Citoyenne


Le véritable visage du jour du souvenir : refusons cette propagande de guerre!

Les vrais héros ne sont pas ceux qu'on veut nous faire croire! J'en ai mare de l?Ostie de coquelicot que les gens arborent fièrement mais bêtement, sans réaliser qu'il s'agit en fait d'un outil de propagande en faveur de la guerre! Le comble du ridicule, c'est qu'on nous dit de le faire pour le jour du souvenir, pour commémorer le sacrifice des combattants des guerres mondiales, qui ont donnés leurs vies pour construire le monde d'aujourd'hui. Alors avec le recul du temps, il serait légitime de se demander quel est le bilan de ce valeureux sacrifice?

Premièrement, il faut considérer que la première guerre mondiale n'a été déclenchée que pour empêcher l'Allemagne de s'emparer de territoires en Afrique, continent le plus riche au monde en ressources naturelles de toutes sortes, et administré à l'époque exclusivement par la France et la Grande-Bretagne. Mais les peuples de l'époque n'étaient pas particulièrement favorables à l'idée d'aller combattre dans les lointains pays d'Europe, pour protéger les acquis des multinationales. On a donc entamé une méga-campagne de désinformation de l'opinion publique, afin de préparer psychologiquement les peuples au conflit et à le légitimer. Par exemple, le gouvernement étasunien a volontairement submergé des bateaux vides, et blâmé les Allemands en prétendant qu'ils avaient détruits des bateaux civils. Vous connaissez probablement l'ourson "Teddy Bear", mais saviez-vous qu'il avait été confectionné à l'époque en l'honneur de Theodore Roosevelt, qui supportait l'entré en guerre et qu'on surnommait affectueusement "Teddy Roosevelt"? Hé oui, le "Teddy Bear" est un symbole de propagande militaire, tout comme l'est le coquelicot! Sournois, n'est-ce pas? Mais l'événement qui officialisa l'entré en guerre contre l'Allemagne, ce fut l'assassinat de l'archiduc François-Ferdinand d'Autriche (demandez-moi pas pourquoi, il fallait un prétexte c'est tout!). Mais il aura fallu attendre plusieurs décennies avant de constater que l'assassin, Gavrilo Princip, avait été financé par la riche famille de banquiers et actuels maîtres du monde, les Rothschilds. Les années qui suivent, digne d'un film d'action étasunien, sont souvent celles qu'on aime nous montrer et glorifier, mais il n'y a aucune gloire à participer à un conflit qui n'est pas fondé!

La deuxième guerre mondiale n'est pas plus glorieuse, lorsqu'on réalise qu'on nous a menti sur toute la ligne. Lorsqu'on se rend compte qu'Adolphe Hitler a été financé et supporté par l'Angleterre et les États-Unis pour son anti-syndicalisme et parce qu'il détestait les communistes par dessus tout. Il faut réaliser que toutes les grandes multinationales d'aujourd'hui sont celles qui étaient le plus près du régime Nazi : nos compagnies pharmaceutiques ont testées leurs produits sur les prisonniers des camps de concentration (début de la commercialisation des drogues chimiques comme la Pervitine, qu'on appelle aujourd'hui le "Speed" et qu'on fournissait en grande quantité aux soldats), sans oublier que les corporations comme Ford et GM utilisaient les esclaves des camps de concentration pour construire les avions et les tanks du régime Nazi, qui allaient par la suite servir à attaquer les "alliés". Il n'y a pas de conception du bien ou du mal pour l'économie capitaliste, l'important, c'est les profits et la domination du marché! Saviez-vous qu'Henri Ford avait reçu la médaille de la Grande Croix de l?Aigle de la main propre d'Adolphe Hitler? Pas besoins de vous dire que ce fut une époque extrêmement lucrative pour nos chères multinationales de la pharmaceutique, de l'industrie lourde, l'industrie pétrolière, chimique et surtout bancaire.

Vous comprendrez que je ne peux rester indifférent lorsque mon esprit est inondé de coquelicots, supposés commémorer le jour du souvenir, alors qu'on se souvient seulement de ce que les vainqueurs veulent bien. Il faut garder en tête que l'Histoire est écrite par les vainqueurs, pour les vaincus que nous sommes. Parrallèlement, moi je me souviens avant tout de la "brigade internationale" de 1936, qui regroupait plus de 30 000 combattants volontaires, sans support d'aucun État et en provenance de 53 pays différents pour aller se battre en Espagne et protéger les syndicats, les civils et leurs droits, contre les attaques incessantes des fascistes de Franco, qui deviendront les principaux alliés d'Adolphe Hitler. Je me souviens aussi de ces millions d'hommes et de femmes qui sont restés chez eux, dans leurs pays, et qui ont résisté à la propagande de guerre de leurs gouvernements, qui voulaient les transformer en chair à canon. Ceux-ci sont les réels résistants, ceux-ci sont les véritables héros!! Et eux n'ont jamais étés payés pour le faire! Alors il faudrait impérativement que le jour du souvenir nous permette de réellement nous souvenir, car nos cervelles engourdies sont en train de tomber dans les mêmes pièges et de commettre les mêmes erreurs... :(

Saturday 10 November 2012

L?inefficacité ou la dangerosité du vaccin contre la rougeole, l'exemple du Malawi.

J'avais déjà lu plusieurs textes concernant les effets néfastes des vaccins. Beaucoup d'individus allant même jusqu'à affirmer que "La grippe espagnole de 1918 était due aux vaccins", j'ai ensuite fait la lecture de "Tétanos, supercherie ou pas? La balance risques/bénéfices du vaccin anti-tétanique", suivi de "Tout ce que vous devez savoir sur la rougeole, mais que l?on ne vous dit pas". Peut-être est-ce dû au fait que plusieurs membres de ma famille ?uvrent dans le domaine de la santé, j'ai d'abord resté perplexe face aux critiques des campagnes massives de vaccination. J'ai donc décidé d'entammer moi-même des recherches en ce sens, dans le but d'offrir une position qui pourrait confirmer ou infirmer les arguments de ceux qui dénoncent les vaccins.

J'ai concentré ma recherche particulièrement sur le cas d'épidémie de rougeole au Malawi. Pourquoi? Simplement parce que par une simple recherche sur google au sujet des vaccins, le premier texte que j'ai trouvé fut "Malawi : déjà trois millions d'enfants vaccinés contre la rougeole" de Médecins Sans Frontières. On y apprend que "la plus importante [épidémie de rougeole] depuis 13 ans" sévit présentement dans ce pays. Ensuite, selon le site de la Banque Mondiale, j'ai découvert que le taux de vaccination contre la rougeole, au Malawi, avait passé de 83% en 2007 à 93% en 2010. Alors comment expliquer cette épidémie de rougeole, dans un pays où toujours plus d'enfants sont vaccinés pour la prévenir?

Dans le texte de Médecins Sans Frontières cité plus haut, on apprend que plus de 22 000 cas ont déjà étés déclarés. Dans un pays où "45% de la population est âgée de moins de 15 ans", j'ai d'abord pensé que le taux de naissance avait pu augmenter drastiquement dans les dernières années. Une simple recherche sur internet m'a fait écarter cette hypothèse. Le tableau qui suit démontre, au contraire, que le taux de natalité a fortement baissé de près de 15% depuis 1975.




J'ai ensuite pensé que ce pouvait être relié au niveau de vie de la population concernée. Une population pauvre et affamée est nécessairement plus fragile aux épidémies... Mais l'approfondissement de l'analyse des statistiques fournies par la Banque Mondiale démontrent que le taux d'alphabétisation a toujours été en hausse dans la période étudiée, passant de 64% en 1998 à 74% en 2009, et que le ratio de pauvreté a diminué de 65% en 1998 à 52% en 2004. En plus de ces statistiques encourageantes, l'espérence de vie au Malawi a augmenté d'un ans à chaque année, passant de 49 ans en 2005 à 53 ans en 2009. La seule donnée qui aurait pu favoriser l'épidémie de rougeole au Malawi est le taux d'urbanisation, qui est passé d'environ 14% à près de 20% dans la période de 1998 à 2010. Mais encore là, je ne penses pas que cet exode vers la ville puisse expliquer l'explosion fulgurante de la maladie, dans un pays où plus de 90% de la population est vacciné contre cette maladie.

J'en suis venu à la conclusion que la vérité logeait probablement d'avantage dans le camps des sceptiques. Si le vaccin anti-rougeole n'est pas dangereux ou même directement lié à l'explosion de rougeole au Malawi, on peut au moins conclure que son efficacité est faible, voir même nulle. Dans mes recherches, j'ai également découvert que le développement des infrastructures publiques au Malawi avait stagné depuis le début des années 2000. En terminant, on peut donc conclure avec certitude qu'au lieu de dépenser des millions de dollars pour des vaccins dont l'efficacité est douteuse, l'investissement aurait dû être fait pour faciliter l'accès aux services publiques des malawiens.

Sunday 05 February 2012

La chute de Kadhafi et la reconquête de la Libye par les banquiers occidentaux et le groupe Rothschild.

Les médias ont beau nous présenter l'invasion de la Libye comme une libération par les révolutionnaires de Benghazi, il est évident pour nous qu'il ne s'agit ici que d'une prise de contrôle occidental. Le 21 février, il y a plus de 9 mois, la déroute des forces pro-Kadhafi était telle qu'ils devaient déjà employer des mercenaires et des avions de chasse pour mater les aspirations révolutionnaires. L'islamo-fasciste Kadhafi, ami de Ceaucescu, complice de Foccart, Houphouet-Boigny et de Blaise Compaoré, assassin de l'égalitariste Thomas Sankara, utilise contre son peuple les mêmes méthodes fascistes qu'il a testé au Libéria et en Sierra-Leone.

«Les gens sont tués, Kadhafi paient des gens pour tuer les Libyens», explique en anglais un ancien «colonel de l'armée» qui souhaite garder l'anonymat. L'homme, un simple cartable à la main, ancien responsable de la sécurité, refuse d'être filmé et décrit une «situation très mauvaise depuis la nuit dernière» avec des mercenaires «venus d'ailleurs» à la solde de Kadhafi et «qui tuent les gens». Des avions de chasse tirent sur la foule selon la chaîne de télé Al-Jezira qui citent de nombreux témoignages concordants. Selon le correspondant d'Al-Jezira à Malte, le pilote d'un des avions libyens arrivés plus tôt dans la journée serait un colonel, à qui on avait demandé de bombarder les manifestants à Benghazi. Il aurait refusé et du coup aurait fui la Libye. Un autre témoin à Fachloum a indiqué que des hélicoptères avaient survolé le quartier pour faire descendre des mercenaires africains armés, qui ont tiré sur toutes les personnes se trouvant dans la rue.

Alors que dans une conférence de presse Oana Lungescu, la porte-parole de l'OTAN, affirme à deux reprises qu'elle agit uniquement dans le cadre du mandat de l'ONU-115, certains observateurs jugent que le rôle militaire de l'OTAN a dépassé la simple protection des civils, notamment par le déploiement au sol de forces spéciales et dans l'aide aux rebelles en-dehors de la simple protection des civils. C'est pour cette raison que l'annonce par les impérialistes de leur immixtion dans les affaires intérieures libyenne, de leur appui aux Islamistes radicaux de Benghazi, ont eu pour effet de COLMATER l'armée fidèle à Kadhafi. L'invasion de la Libye a eu l'effet contraire de celui souhaité, ou du moins avoué. Mais souhaité par qui? Le mobile est dévoilé par la chronologie : si le mobile réel de l'intervention avait été d'empêcher la victoire 'citoyenne' de la Révolution Libyenne. La chronologie exacte des événements devient parfaitement claire : au moment où la défaite de Kadhafi devenait certaine, au moment où l'insurrection allait prendre Tripoli, c'est à partir de CE moment-là que les USA et la France sont entrée dans la partie pour, avec l'aide de leurs amis du CNT de Benghazi, faire tout ce qu'il fallait pour amoindrir la force d?impact des révolte populaires des autres régions. Ici comme ailleurs, l'organisation en délégués révocables du peuple est une condition fondamentale de l'accouchement révolutionnaire le plus rapide et le moins douloureux. Que cela serve d'enseignement, en Libye comme ailleurs, il faut un gouvernement de délégués révocables pour remplacer l'actuel système parlementaire bourgeois corrompu et anti-démocratique.

Mais alors quels étaient les réels mobiles de l'invasion de la Libye par les occidentaux et les engins de la mort de l'OTAN? Kadhafi vendait déjà son pétrole à un prix aventageux pour l'occident. Il faut savoir que le contrôle de la monnaie et des banques d'un pays est essentiel à sa mise sous tutelle. On se rappellera que l'Irak de Sadaam Hussein avait été envahie peu de temps après que ce dernier ait décidé d'échanger son pétrole en EURO, au lieu d'utiliser le dollars US; que Hugo Chavez au Vénézuella et Mahmoud Ahmadinejad en Iran ont fait de même en s'attirant les foudres de Washington. Lorsqu'on comprend l'importance pour les capitalistes de contrôler la monnaie et les banques, on comprend leur insistance à vouloir influencer, voir contrôler les révolutions populaires : la guerre en Libye n'est autre qu'une lutte entre les banques (centrales et privées) de Rothschild et la finance islamique qui gagnait en force en Tunisie et en Libye et dont les 'anciens-dictateurs' voulaient répendre dans leur pays, au détriment des banques et investisseurs occidentaux.

Contrairement aux banques occidentales, la finance islamique ne pratique pas l?usure (pas de taux d?intérêt) et exige un investissement conforme à la charria c?est-à-dire respectant une éthique sociale et religieuse. Pas d?investissement dans la porno ou l'armement par exemple. Or la finance islamique était en plein développement dans le monde arabe et était très avancée déjà...en Tunisie! La famille Ben Ali avait même lancée un vaste complexe financier islamique, qui devait servir de tête de pont entre le Maghreb et l?Europe. Évidemment, la banque islamiste, Zitouna de son nom, a aussitôt été placée sous le contrôle de la banque centrale tunisienne (contrôlée par le groupe Rothschild) après le départ des Ben Ali. Une conclusion s'impose : on ne peut combattre une organisation qui possède le pouvoir d'imprimer de l'argent à l'infini comme ont les banques centrales. Il faut garder l'objectif de la destruction du système bancaire actuel comme prémisse à tout soulèvements populaires, sans quoi nous échouerons assuréement.


Sources : RevolisationActu et LeSouffleDivin

Thursday 27 October 2011

Nous sommes à la recherche de VRAIS Islamistes pour lutter la RIBA et le crédit bancaire.


C'est un tabou social que même plusieurs Islamistes refusent d'admettre que le Coran interdit le prêt avec intérêt, traduit en arabe par le terme RIBA et que nous appellons affectueusement crédit ou prêt bancaire. Ne nous laissons plus tromper par les islamo-fascistes qui veulent imposer la charia au nom de l'Islam, mais qui refusent d'abolir la RIBA. Pourquoi ne le font-ils pas? Simplement parce qu'ils ont étés portés au pouvoir par les grands investisseurs financiers. Doit-on s'étonner qu'ils ne mordent pas la main qui les nourrient?

On ne peut pas défendre les valeurs du Coran de façon subjectives et morcellées sans en violer les fondements fondamentaux de respect de l'intégrité humaine. Pas étonnant que ces islamo-fascistes aient des interprétations douteuses de la place des femmes dans leur société.

Nous sommes donc à la recherche de vrais Islamistes, prêts à défendre les fondements d'une nouvelle société mondiale, qui aura aboli les banques sous toutes leurs formes. Peut-être serez-vous également séduit par notre projet libéral-égalitariste? Il y a environ 1.4 milliards de musulmans sur la planète adhérents aux valeurs du Coran. Je serais curieux de savoir quelle proportion d'entre-eux sont réellement en faveur de l'abolition de la RIBA.

Wednesday 26 October 2011

Les pantins du G20 à la rescousse de l'élite mondaine. Ils seront divisés, nous serons unis!

L'édifice social de l'élite mondiale brûle et celle-ci commence à trembler devant ce constat. Ils tenteront de sauver les meubles, mais notre créativité populaire éclipsera leur conservatisme primaire. Dès 2012, la scène économico-politique sera fort différente. En effet, au cours de l?année 2012, les dirigeants de près de la moitié des pays du G20 vont être renouvelés (Mexique, Corée du Sud, États-Unis, Chine, Russie, Inde, France, Italie et probablement l?Allemagne).

Cette nouvelle dynamique, combinée au 'retour' de la crise économique mondiale créera des situations propices à l?audace politique et la créativité populaire. Ainsi, l'élite du monde actuel tentera de réformer les appareils politiques et économiques, mais sans jamais transformer la structure économique, ni même remettre en question les privilèges historiquement conquis par les classes bourgeoise et formoise. Ainsi, ils resteront divisés, tentant sans relâche de défendre leurs intérêts individuels, mais nous serons unis et lucides, conscient des erreurs du passé.

Ils tenteront inévitablement de nous faire croire à des changements drastiques. L'indignation de plus en plus grandissante face aux institutions financières les forceront probablement à prendre des mesures en défaveur des grandes banques (encadrement législatif, apparition de redevances, nationalisation, ou autres formes). Selon le Laboratoire Européen d'Anticipation Politique (LEAP), la déchéance du dollars US et l'incapacité de la FED, du FMI et de la Banque Mondiale à résoudre les problèmes modernes encouragera la création d'une première monnaie mondiale, pour régir les échanges internationaux de façon détaché des conjonctures nationales d'un seul pays. De plus, pour répartir les risques liés à l?épargne, les bourses occidentales seront probablement fusionnées et un nouveau protectionnisme économique verra le jour. Ensuite, ils entameront inlassablement de vastes programmes d?infrastructures publiques, à l?échelle mondiale, pour tenter de relancer l'économie sur ces nouvelles bases économiques. Mais soyons lucides, cela n'aura en RIEN changé la structure-même du capitalisme et son appétit insatiable pour le Capital social. La concentration de l'influence et de la richesse continueront de prédominer et le réel pouvoir n'aura jamais changé de main.

Gardons en tête que la période 2012-2016 sera un carrefour historique où NOUS devrons trouver comment rebâtir une nouvelle structure social, alors que l'ancien monde s'écroulera et que les privilégiés de celui-ci tenteront d?imprégner le nouveau monde de leurs privilèges. Restons lucides et défendons le monde que nous voulons réellement, celui qu'ils jugeront utopique. Je termine avec cet extrait du livre 'Pédagogie des opprimés' de Paulo Freire :

« La peur de la liberté, qui n?est pas nécessairement consciente chez celui qu?elle habite, lui cache la réalité. Au fond, celui qui redoute la liberté se réfugie dans la sécurité vitale, comme dirait Hegel, en préférant celle-ci à une liberté risquée. Mais rare est celui qui manifeste explicitement cette crainte de la liberté. On cherche plutôt à la déguiser, dans un jeu habile, bien que parfois inconscient. Jeu artificiel de paroles où l?homme apparaît ou cherche à paraître comme un défenseur de la liberté et non comme quelqu?un qui a peur. À ses doutes et ses inquiétudes, il prête un air de profond sérieux. Le sérieux de celui qui ?uvre pour la liberté, mais une liberté qui se confond avec la conservation du statu quo. Pour lui, quand la conscientisation vient remettre en cause le statu quo, elle menace la liberté. »

Friday 14 October 2011

Précisions concernant l'occupation du 15 octobre et le mouvement Occupy/Occupons dans plus de 70 capitales du monde.

Il est important de préciser que les événements planétaires prévus pour le 15 octobre ne sont pas de simples manifestations, mais des OCCUPATIONS, dans une perspective de prise de contrôle citoyen. À l'instar des autres mouvements "Occupy/Occupons" de la planète, le but avoué est évidemment de maintenir le siège le plus longtemps possible, jusqu'à ce qu'une organisation citoyenne émerge de ces occupations. On ne peut plus se contenter d'appliquer des remèdes effémères, si on ne change pas drastiquement l'organisation sociale, on se condamne à répéter les mêmes erreurs.

Lieu et information
Samedi le 15 octobre, dans plus de 1500 villes, selon des sources (dont Ottawa, Toronto, Vancouver, Québec, Paris, Marseille, Bruxelles...). À Montréal, des groupes se rassembleront dès 9h30AM, mais le ralliement est prévu pour 12h00. Puisque l'occupation devrait se poursuivre tout au long de la soirée, et idéalement dans les jours qui vont suivres, n'hésitez pas à venir et revenir n'importe quand. Voici une carte du secteur "Square Victoria", qui sera sous occupation citoyenne (secteur de la bourse de Montréal)




Agrandir le plan



Le principal objectif des indignés étant une restructuration de l'économie et de la finance mondiale et une répartition des pouvoirs aux citoyens. On en déduira que la formation d'un nouveau pouvoir citoyen, créé librement par eux-même, pour remplacer l'ancien système parlementaire passéiste et corrompu sera indispensable. À partir du 15 octobre, venez participer à l'élaboration et l'édification de notre nouvelle société!

Une société, réellement démocratique, ne saura voir le jour de façon isolée. Ultérieurement, nous devrons nous rassembler mondialement. C'est pourquoi il est INDISPENSABLE de démontrer notre solidarité avec les indignés du monde entier; que nous partageons leur mépris du despotisme, de la collusion et du totalitarisme.

Pensez à apporter des symboles internationalistes, pour faire référence aux soulèvements en Afrique et en Europe, par exemple. Puisque le but est d'établir un dialogue citoyen, le but ici n'est pas simplement de 'faire du bruit', mais d'intéragir entre nous dans le but de trouver des alternatives crédibles au fiasco social dans lequel nous avons étés portés. Faites valoir VOS idées, vos impressions. Vous pouvez même vous procurer un mégaphone pour une maudique somme de 30$!

Apportez des appareils vidéo/audio pour immortaliser les actions de nos confrères et de nos opposants, fait parti d'un activisme absolument essentiel aujourd'hui. Les 'journalistes citoyens' seront nos yeux et nos oreilles. Si répression il y a, il serait intéressant d'obtenir un MAXIMUM de matériel pour diffuser massivement dans le monde entier. Essayez d'obtenir des clichés compremettants, où on peut clairement identifier les individus fautifs.

Évidemment, le but est d'occuper les lieux le plus longtemps possible, jusqu'à ce que nos revendications soient entendues par l'élite mondaine. Même si vous ne pensez pas occuper les lieux pour une longue période, vous pouvez apporter de la nourriture, des breuvages (idéalement chauds), des couvertures, des abris...n'importe quoi d'utile que vous ne regretterez pas de vous être débarassé. Même si ce n'est pas pour vous personnellement, les efforts collectifs de tous sauront bénéficier au maximum de vos dons.




Bonne occupation!

Thursday 13 October 2011

Lettre aux indignés du monde: ne nous laissons plus berner, il faut apprendre du passé.
Je viens de faire la lecture d'une lettre très intéressante, qui saura inspirer le cortex éveillé de ceux qui participeront aux événements du 15 octobre et autres événements de résistance civile de par le monde. J'a trouvé ce texte sur le blog "Tribulations d'un Mouton Marron", bien qu'il ne soit pas originaire de son auteur.



Une lettre de la part d'anarchistes.

Appui et solidarité! Nous sommes inspiré-e-s par les occupations sur Wall Street et ailleurs au pays. Enfin, le peuple prend à nouveau la rue! Le momentum autour de ces actions peut potentiellement redonner de l'énergie à la protestation et à la résistance dans ce pays. Nous espérons que ces occupations vont augmenter en nombre et en substance, et nous ferons notre possible pour contribuer à ces objectifs.

Pourquoi devriez-vous nous écouter? Brièvement, parce que nous en sommes rendu-e-s au même point depuis longtemps déjà. Nous avons passé plusieurs décennies à lutter contre le capitalisme, à organiser des occupations, et à prendre des décisions par consensus. Si ce nouveau mouvement n'apprend pas des erreurs passées, nous risquons de répéter ces mêmes erreurs. Nous résumerons ici nos leçons apprises à la dure.

Occuper, c'est pas neuf. La terre sur laquelle nous vivons est déjà un territoire occupé. Les États-Unis tirent leurs fondation de l'extermination des peuples autochtones et de la colonisation de leurs terres ancestrales, sans oublier des siècles d'exploitation et d'esclavage. Pour qu'une contre-occupation (car c'est certainement cela dont il s'agit ici) soit autrement qu'insignifiante, elle doit se souvenir de cette histoire. Mieux encore, elle devrait embrasser des deux bras l'histoire de la résistance, à partir de l'autodéfense autochtone et des révoltes d'esclaves jusqu'aux mouvements pacifistes et altermondialistes.

Les 99%, c'est pas un corps social homogène: c'est beaucoup de monde. Quelques occupistes ont présenté un discours dans lequel le fameux "99%" représente une masse plus ou moins homogène. Le visage des "gens ordinaires", qu'on nous présente souvent, est éminemment suspect: il appartient de manière prédominante à la race blanche et à la classe moyenne et de préférence solvable. C'est ce visage qui apparaît devant les caméras de télévision, même si malgré tout, cette frange de la population ne représente qu'une minorité.

C'est une erreur de passer outre notre diversité. Tout le monde ne s'éveille pas aux injustices du capitalisme pour la première fois: plusieurs populations sont ciblées par le pouvoir depuis longtemps. Les travailleurs et travailleuses de la classe moyenne qui sont en train de perdre leur confort social peuvent apprendre beaucoup de ceux qui ont été du mauvais côté de la balance de l'injustice depuis beaucoup plus longtemps.

Le problème ne réside pas que dans quelques pommes pourries. Cette crise n'est pas le résultat de la cupidité d'une minorité de banquiers; elle est l'inévitable conséquence d'un système économique qui récompense une compétition de requins dans toutes les composantes de notre société. Le capitalisme n'est pas un mode de vie statique mais un processus qui consume tout, transformant le monde entier en profit et, par la bande, en désastre. Et maintenant que tout s'en est allé nourrir l'incendie, le système s'effondre, laissant même ses bénéficiaires précédents sur le pavé. La solution n'est pas d'en revenir à des traditions capitalistes plus anciennes - revenir à l'étalon-or, par exemple - car non seulement c'est impossible, mais en plus, ce stade moins avancé du capitalisme n'a jamais davantage servi les intérêts du fameux 99%. Pour sortir de cet hostie de bordel[2], nous aurons à redécouvrir d'autres manières d'interagir.

La police n'est pas notre alliée. Illes sont peut-être des "travailleurs et travailleurs ordinaires", mais leur emploi consiste à protéger les intérêts de la classe dirigeante. Tant qu'illes resteront policiers/ères, il est impossible de compter sur eux, peu importe avec quelle cordialité illes pourront agir. Les occupistes qui ne le savent pas déjà vont l'apprendre aussitôt qu'illes vont menacer l'ordre établi. Les gens qui insistent sur le fait que la police existe pour nous protéger et nous servir vivent probablement d'une vie confortable chez les privilégié-e-s, mais vivent surtout, sans aucun doute, d'une vie obéissante.

N?idolâtrez pas l'obéissance à la loi. Les lois servent à protéger les privilèges des riches et des puissant-e-s; leur obéir n'est pas nécessairement éthiquement correct; c'est parfois même immoral. L'esclavage a déjà été permis par les lois. Les Nazis avaient des lois aussi. Nous devons, en regard de tout ça, développer notre propre esprit critique, au-delà de ce que les lois peuvent recommander.

La diversité chez les participant-e-s ne se fait pas sans diversité des moyens d'action. C'est de la tyrannie intellectuelle que de prétendre savoir par quel moyen tout le monde devrait agir afin de construire un monde meilleur. Dénoncer autrui permet aux autorités de délégitimiser, diviser et détruire le mouvement en tant qu'entité. La critique et le débat propulsent un mouvement vers l'avant, mais la poigne du pouvoir le paralyse. Le but n'est pas de forcer tout le monde à adopter la même stratégie, mais bien de découvrir comment toutes les différentes approches peuvent devenir mutuellement bénéfiques.

N'allez pas prétendre que ceux et celles qui défient la police et les lois sont nécessairement des agents provocateurs. Beaucoup de gens ont de bonnes raisons d'être en colère. Ce n'est pas tout le monde qui veut se limiter au pacifisme légal; des gens se souviennent encore comment se défendre. La violence policière ne sert pas qu'à nous provoquer: elle sert aussi à nous terroriser et à nous blesser, jusqu'à ce que la peur nous condamne à l'inaction. Dans ce contexte, l'autodéfense est essentielle.

Croire que ceux et celles qui affrontent physiquement les autorités sont en quelque sorte des allié-e-s de ces mêmes autorités, c'est non seulement illogique, mais ça s'attaque également en substance à la contestation, tout en rejetant le courage de ceux et celles qui se préparent à participer à ce type d'action. Cette allégation est par ailleurs typique des privilégié-e-s à qui on a inculqué la foi dans l'autorité et le mépris de la désobéissance.

Aucun gouvernement ni institution de pouvoir centralisé ne mettra jamais les intérêts de la population devant ceux des puissant-e-s. Ce serait naïf de le croire. Le centre de gravité de ce mouvement devrait être notre liberté et notre autonomie, et l'aide mutuelle qui peut soutenir celles-ci. Certainement pas l'attente vaine de l'arrivée d'un pouvoir "imputable". Un pouvoir "imputable", ça n'a jamais existé.

Nous ne devrions pas, en conséquence, nous contenter de faire des demandes à nos gouvernant-e-s. Nous devrions créer les occasions de réaliser les demandes par nous-mêmes. Si nous le faisons, les puissant-e-s de ce monde devront prendre nos demandes au sérieux, au minimum afin de conserver notre allégeance et notre attention sur eux. Pour établir un meilleur équilibre, il faut développer notre propre force.

D'innombrables mouvements ont appris à la dure que le fait d'établir leur propre bureaucratie, qu'elle soit "démocratique" ou pas, a finalement saboté les objectifs originels de leur lutte. Nous ne devons pas confier l'autorité à de nouveaux chefs, ni même créer de nouvelles structures décisionnelles; nous devons trouver des moyens de défendre et d'augmenter notre liberté, tout en abolissant les inégalités dans lesquelles nous avons été plongé-e-s de force.

Les occupations vont bénéficier de nos actions. Nous se sommes pas ici seulement pour "chuchoter dans l'oreille du géant". On aura beau parler, ça n'empêchera pas le pouvoir de rester sourd comme un pot. Il nous faut créer un espace pour les initiatives autonomes et pour organiser des actions directes qui affrontent la source de toutes les inégalités sociales et injustices.

Merci d'avoir lu ce message. Merci d'agir. Que vos rêves deviennent réalité.

http://www.crimethinc.com/

Wednesday 12 October 2011

Libye et le retour de Kadhafi : La plus grosse armée du monde, mise en déroute par un peuple et sa fierté.
Source : Le blog d'Allain Jules


Nous pouvons, sans le moindre risque, d?ores et déjà vous annoncer que les jours de l?OTAN/CNT déchanteront d?ici la semaine prochaine et que le vrai leader de la Jamahiriya arabe libyenne et socialiste sera de retour. Et fortement. Tremblez bande de tueurs d?enfants ! Ah, au lieu de mettre sur pied un vrai gouvernement, l?illégitime CNT s?est engagé dans une partie de poker menteur insipide où, il a simplement donné des postes ministériels par ville. Une sorte de planification hypocrite alors que le « rebelle » choisi de Brega ou de Misrata ne représente que lui-même et non la population de sa zone tribale ou de sa région. Ce Gouvernement fantoche est donc refusé par les chefs de tribus, sans que les médias « meanstream » n?en parlent. Mais, il y a pire.

Ces médias auraient aimé dire urbi et orbi que le leader panafricaniste libyen a été pendu haut et court, qu?il a été arrêté ou même tué. Hélas, tous ces rêves en couleur sont renvoyés aux calendes grecques parce que l?insaisissable guide bénéficie de la protection de vaillants guerriers Touaregs irreperables dans le désert arrivés par milliers sur le sol libyen (12 000 membres) et que des millions de Libyens lui apportent soutien et aide journalière face à la sempiternelle et immémorielle barbarie de l?Occident via l?OTAN contre l?Afrique.

Pour atteindre le guide libyen, faudrait tuer des dizaines de milliers de Libyens. C?est vrai que les monstres génocidaires de l?OTAN ne reculent devant rien et argueront comme depuis le début, alors qu?ils bombardent les populations civiles, que, « c?est pour la protection des civils »?mon oeil. Des opérations d?envergure et inarrêtables auront lieu bientôt, à Tripoli voire Benghazi. Soyez en sûr. Peu à peu, le Libyen sort de sa torpeur et se réhabilite. le danger viendra d?un enfant, d?un vieux, d?une femme. Quoi de plus légitime quand la souveraineté de son pays est menacée ? Quand on veut vous réduire en esclavage ?

Ce qui est réel aujourd?hui, malgré le black-out total sur ces évènements, sachez que Brega, Zawiyah  ou encore Ras Lanouf, ne sont plus aux mains du CNT. A Zliten, les renégats sont entrain d?être mis en déroute. la non-information, pour ne pas décourager les « troupes », et surtout pour ne pas montrer que l?intervention de la coalition armée la plus « puissante » au monde est mise en échec par un petit peuple, mais vaillant. Il ne faut pas en parler, donc. La haute technologie, la puissance de feu et la propagande mortifère ne peuvent venir à bout d?un peuple fier.

Ne vous méprenez pas, la prise supposée de Tripoli n?est en rien la fin de quoi que ce soit. Le génocide organisé, enfin, contre les villes de Syrte ou de Bani Walid parce qu?elles sont proches de Mouammar Kadhafi par affinités ethnico-tribales ne changera rien à la situation. Le CNT qui ne peut gagner la guerre face aux loyalistes ne peut imposer une quelconque autorité sur les Libyens. Leur seul salut c?est l?implantation ad vitam aeternam des soldats de l?apocalypse de l?OTAN en Libye. Après le vrai-faux charnier d?Abou Salim que nous dénoncions, nous sommes heureux de savoir que les médias « meanstream » reconnaissent enfin leur faute. Certains sont allés jusqu?à dire que c?était l?oeuvre d?Hannibal Kadhafi.

Saturday 01 October 2011

L'autre 11 septembre et la lutte contre l'autodétermination des peuples.

Ce texte est écrit à la mémoire de deux événements significatifs du 11 septembre : soit le 11 septembre 2001, date des célèbres attaques terroristes aux États-Unis et le 11 septembre 1973, date de l?assassinat de Salvador Allende et la prise du pouvoir d?Augusto Pinochet au Chili. Bien que ces deux moments historiques ne soient pas liés directement, ils ont néanmoins une base commune : ils sont le résultat d?un minutieux contrôle de l'économie par les grandes puissances. Depuis la chute généralisée des états se réclamant du communisme (mur de Berlin et U.R.S.S. en 1989 et 1991 respectivement), une certaine période de paix mondiale semblait régner. Pour comprendre les conflits actuels et ceux à venir, il faut comprendre que ce laps de paix éphémère fut précédé par de fortes turbulences planétaires. Le coup d?état chilien, survenu le 11 septembre 1973 en est un bon exemple et est à l?origine de la dernière vague mondiale d?assassinats ciblés dans le contexte de guerre froide qui régnait dans les années 60-70.

Chili, 1970, Salvador Allende, médecin de profession et marxiste avoué, est élu démocratiquement grâce à l?Unité populaire (une union de Partis politiques social-démocrates et communistes, de syndicats, d?organisations ouvrières et paysannes, etc.). Ils instaurent alors un régime socialiste, qui satisfaisait le peuple mais évidemment, mécontente le milieu des affaires (hausse des salaires, réforme agraire, nationalisations...). En 1973, après trois ans au pouvoir, un putsch militaire largement financé et supporté par les Etats-Unis, mettait fin de façon sanglante à l?expérience du socialisme démocratique du président chilien Salvador Allende. Cette journée fut caractérisée par une terrible panique populaire entraînée par le bombardement et l?invasion de la Moneda à Santiago (palais présidentiel) qui entraîna la mort d?Allende, l?invasion des rues par les soldats, la mise au silence des radios et des chaînes télévisées, les fusillades ininterrompues, les cadavres flottant à la dérive dans le Rio Mapocho... Environ 4000 personnes ont trouvées la mort et entre 500 000 et 1 millions de personnes fuirent le Chili. Ce fut la fin soudaine d?un mouvement qui regroupait les rêves d'égalité, de fraternité et de partage  de plusieurs millions de personnes, au Chili et ailleurs. "Un bon marxiste est un marxiste mort", soutenait Pinochet!

Par contre, Allende avait été très loin dans l?élaboration d?un socialisme démocratique et pluraliste (formé par plusieurs partis), en opposition avec l?U.R.S.S., la Corée du Nord, Cuba et leurs acolytes, qui ont tous optés pour la révolution à parti unique. Suite à la prise du pouvoir par Allende, la nationalisation des banques, des principales industries (cuivre, mines de fer et de salpêtre, ciment, métallurgie), la redistribution du pouvoir d?achat en faveur des plus pauvres, les réformes agraires, la réforme de la Constitution, etc. commença à inquiéter les classes aisées et les pays impérialistes. Avant son élection, les Etats-Unis avaient tout fait pour empêcher qu?Allende devienne le nouveau président de la république en finançant les principaux partis d?opposition, dont le parti politique Démocratie-Chrétienne (d'extrême droite idéologique). Le président étasunien de l?époque, Nixon, veut faire « crier » l?économie chilienne, pour utiliser sa propre expression. Il donne alors l?ordre à Washington de mettre fin à toute assistance économique et fait l?impossible pour précipiter la chute brutale des cours mondiaux du cuivre, principale ressource du Chili. Une fois la prise du pouvoir par Pinochet, les partis politiques furent dissous, la liberté d?expression et le droit de réunion supprimés, l?économie totalement privatisée. Il crée même une police politique nommée Direction d?information nationale (DINA), il se taille une Constitution sur mesure et s?auto amnistie par avance.

Comme si ce n?était pas assez, une forte alliance émerge entre les gouvernements despotiques du Chili, de l?Argentine, du Paraguay, de l?Uruguay, du Brésil et de la Bolivie afin de combattre l?ennemie que l?on surnomme à l'époque « le communisme mondial ». Une marée mondiale d?assassinats ciblés (France, Etats-Unis, Mexique, Espagne, Costa Rica, etc.) en résulte. On constate que c?est le coup d?État de Pinochet qui va déclencher une nouvelle vague d?assaut capitaliste sur le monde entier, principalement sur l?Amérique du Sud. C?est ainsi que va s?imposer, souvent avec violence extrême (ex : en Argentine de 1976-1983) la mise en place des politiques ultralibérales de l?Amérique Latine moderne. Le Chili a été, en quelque sorte, le laboratoire de cette politique de libéralisation. Aujourd?hui, bien que les dictatures sud-américaines aient tombées, les politiques mises en place, dans le feu et le sang, grâce à ces dictatures militaires, demeurent. Le devoir de conscientisation contre le coup d?état sinistre du 11 septembre 1973 nous impose de nous mobiliser contre les nouveaux coups de l?impérialisme étasunien et de ses alliés, dont le Canada, la France et la Grande-Bretagne, mais également des marchés financiers en général. Il n?est pas sans rappeler que le Canada a également participé au coup d?état de 2002, en Haïti, aux côtés de la France, les canadiens ont également supportés l'invasion de la Côte d'Ivoire par la France, au début de cette année, et les activités impérialistes du Canada ne font que s'accentuer depuis.

Les grands empires ont propagés pendant des siècles, par leurs actes barbares, l?injustice et la misère, afin d?assurer le maintient de leur hégémonie. Aujourd?hui, les bêtes qu?ils ont formées se retournent contre leur propre maître. Bien sûr, l?on ne parle pas ici d?Augusto Pinochet, mais des talibans et de Ben Laden. À la fin des années 70 s?installe en Afghanistan, pays à majorité tribale, un gouvernement pro-soviétique. Les Etats-Unis, qui voient cette évolution d?un très mauvais ?il, décident de financer les principales tribus anti-soviétiques, dont les Talibans. En septembre 1979 survient l?assassinat du président afghan, ce qui enclenche une guerre civile. L?armée rouge soviétique décide d?intervenir, ce qui pousse également les Etats-Unis à agir. Afin de résister aux forces soviétiques, la CIA entraînera avec zèle, une armée de plusieurs milliers de mercenaires, dont Ben Laden. La guerre fait plus d?un million de morts et plusieurs milliers de déportés. Ces atrocités dureront 10 ans...

Aujourd?hui, plusieurs anciens alliés des impérialistes se sont tournés contre leurs anciens maîtres. La guerre de 2001 en Afghanistan est, en quelque sorte, la conséquence de leur désobéissance face à leur tuteur. La guerre en Irak n?avait aucun lien avec les attaques terroristes du 11 septembre, bien que les étasuniens aient tentés de nous le faire croire. Cette guerre était, bien avant tout, économique (c-à-d. impérialiste). Le but était de s?emparer de ressources pétrolières, mais également de priver l?approvisionnement de la Chine (dont l?ancien gouvernement Irakien était un grand exportateur). La Chine est pratiquement l?une des seules puissances qui peut réellement rivaliser avec les Etats-Unis. C?est pourquoi les États-Unis veulent essentiellement stopper son développement, par le rationnement de son pétrole.

Dans un monde où règne la quête effrénée du profit et de la libre concurrence à tout prix, il ne peut qu?exister une paix éphémère suivie de fortes périodes de guerre. Le capitalisme tend à monopoliser sans cesse le capital, donc le pouvoir, entre les mains du moins en moins de personnes, de régions, de pays. Donc, s?ils veulent garder leur position dominante, les grands empires devront s?attaquer entre eux, directement ou indirectement, afin de se redistribuer les richesses de la Terre ainsi que la main d??uvre à bon marché. C?est ce qu?on appelle l?impérialisme. C?est dans cette optique que Lénine affirma que « quiconque désire une paix solide et démocratique doit être partisan de la guerre civile contre les gouvernements et la bourgeoisie ». Que tous les pacifistes du monde entier en tirent une leçon!

Friday 09 September 2011

L'Occident se prépare à une invasion de la Somalie, sous prétexte humanitaire de combattre la famine et la sécheresse en Afrique.


Des signes très crédibles d'une proche invasion de la Somalie se font sentir. En effet, le président de l'Ouganda, pays voisin de la Somalie et allié des Etats-Unis, Yoweri Museveni, réclame une zone d?exclusion aérienne au-dessus de la Somalie. Le but avoué par les puissants est d'éradiquer la milice islamiste al-Shabaab, dont ils prétendent avoir la preuve de liens avec Al-Qaïda. Mais un observateur moindrement currieu de la situation internationale sait que al-Shabaab n?a absolument aucune puissance aérienne, ni même de missiles sol-air et probablement même pas de liens avec Al-Qaïda, c'est du moins ce que prétend le Centre national de lutte contre le terrorisme. Il faut rappeler que les militants d'al-Shabaab représentent environ 10 000 combattants (sur une population de 10 millions, donc +/- 1% de la population), et qu'ils sont pour la plupart des adolescents, qui se déplacent en "pick-ups". Ainsi, ce même observateur au cerveau éveillé saura dors et déjà que cette zone d?exclusion aérienne n?a d?autre but que celui de préparer le terrain à une invasion. Le président français Nicholas Sarkozy a déjà approuvé l'invasion de la Somalie, à condition que la demande vienne des instances internationales africaines.Ce contexte fait tristement penser à l'invasion de la Côte d'Ivoire en début de cette année, par les militaires français et avec la bénédiction des États-Unis et des instances internationales. C'est maintenant au tour de la France d'appuyer une action militaire des États-Unis, un juste retour du ballancier, j'imagine.

Les deux bélligérants de cette crise sont évidemment à dénoncer. Toutefois, le processus d'agravation de la crise provient probablement d'avantage des puissances internationales que du groupe al-Shabaab lui-même. D'ailleurs, les zones somaliennes où l?ONU a officiellement déclaré l?état de famine sont les mêmes qui se voient refuser depuis deux ans toute aide en nourriture. En fait, si ça fait plus de 6 mois que la famine de la corne africaine est prévisible, ce n'est que depuis le mois de juillet que l'ONU lui a réellement porté attention. Et depuis cet instant, l'aide se fait attendre impatiemment, puisque l'ONU reporte sans cesse l'arrivé des denrées aux populations, prétextant qu'il faut absolument former un pont aérien pour se faire. En fait, c?est Washington qui a refusé toute aide pour les régions de Somalie qui ne sont pas sous le contrôle du Gouvernement fédéral de transition (GFT). Cela signifie que l?aide humanitaire est limitée à quelques kilomètres carrés, et que malheureusement, sur les 3.7 millions de personnes qui sont menacées de famine en Somalie, 2.8 millions d?entre eux se trouvent dans le sud du pays, où le GFT n?a aucune autorité. Ainsi, toute organisation ou individu qui tentera d'apporter de l'aide aux populations du Sud seront considérées comme supporteur, voir complice de groupes terroristes.

Cette situation tordue s'apparente grandement à l'invasion de la Somalie par les États-Unis, au début des années 1990. À cette époque, pas moins de 30 000 soldats avaient étés déployés sous prétexte de livrer des denrées alimentaires aux enfants somaliens. Mais les faits avaient démontrés que leur intention principale était un changement de régime en Somalie. Et ce n'est qu'en 1994 que les étatsuniens avaient dû fuir la Somalie face à la tenacité et la résistance des populations locales, ainsi que la destruction du célèbre hélicoptère "Black Hawks" et l'exposition des cadavres de ses occupants devant les télévisions du monde, histoire amplement popularisée par le film hollywoodien qui porte le même nom que l'engin abattu... En fait, ça fait au moins 40 ans que les États-Unis sont déterminés à assurer leur contrôle sur cette région du monde. Pourquoi?

La Somalie est convoitée principalement pour sa situation géo-politique. En effet, ce pays est au coeur de la nouvelle ruée sur l?Afrique, située entre l'Europe, l'Asie et l'Afrique, mais surtout bordé par le Golfe Persique, où transite une grande partie des marchandises commerciales, qui vont de l'Asie vers l'Europe. La Somalie se trouve donc à la croisée du commerce mondial maritime et aérien, avec ses quelques 90 vols commerciaux par jour. Il est donc évident que l'occident souhaite sécuriser et administrer ce territoire primordial à leur hégémonie. Surtout considérant les nombreuses attaques de convois commerciaux  maritimes transitants par le Golfe Persique par des pirates somaliens. Mais JAMAIS, nos instances internationales vous auront dit que ces pirates somaliens sont en faits atterrés par la misère et la pauvreté, portés aux armes par la cacophonie de leur estomac en souffrance. Les pauvres ne sont pas des terroristes, ils le deviennent lorsqu'on décide de faire abstraction de leur réalite. La plupart des conflits proviennent des innégalités créées par le système économique. Seul une révolution libéral-égalitariste viendra à bout des antagonistes sociaux modernes pour faire primer la logique et la raison humaine, face à la cupidité et l'égoïsme.




Tuesday 09 August 2011

 

 

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